EN SOUVENIRS DE CEUX QUI PASSENT ...
Mes premières années de clavier sont marquées par la débrouille et la volatilité. En effet, n'étant pas très fortuné, je deployais des trésors de charme pour obtenir des prèts gracieux "longue durée". Et ça marchait ! Ainsi, j'avais toujours 2 ou 3 machines en "dépôt" en plus des miennes. Dans les lignes qui suivent, je vous présentent les appareils qui m'ont marqué, dont certains sont toujours en ma possession ou que j'ai racheté pour le souvenir. Pour être honnête, les autres, je les ai oublié ;-)
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Hohner Melodica : mon premier "clavier", en 1977. C'est ce qui a convaincu mes parents de passer au stade suivant.
  Yamaha CS01 : un petit synthé qui ne payait pas de mine, même si à l'époque, je n'avais pas compris ce que je pouvais en faire. Je le voyais plus comme un gros jouet, surtout qu'il était rouge vif. Le SH-101 l'a remplacé. |
Roland SH101 : mon premier vrai synthé. Un excellent petit mono, mais à l'époque je n'avais pas pris la mesure de la bète. Et quand le DW8000 est arrivé, le SH est partis. Kolossal erreur ! Je retrouve un peu de sa philosophie dans l'Arturia MiniBrute.
Mattel Synsonics : Ma première et dernière boite à rythme. Elle se rapprochait plus d'un pad, sans mémoire. Plus qu'un jouet, mais pas encore un vrai instrument. Quelque chose d'unique, finalement. Je l'ai racheté récemment et j'ai retrouvé un plaisir pas possible à jouer avec. Elle aura bientôt sa page, elle le mérite bien !
Yamaha MK100 (83) : un coup de coeur ! Je cherchais un petit clavier arrangeur portable permettant de composer n'importe ou. Son sélecteur sur rouleau (le multimenu : il faut le voir pour le croire) était extrêmement pratique, les sons étaient de bonne facture et il offrait beaucoup de fonctionnalité. Je ne sais plus ou je l'ai lu mais Michel Berger l'utilisait aussi à cet effet. A l'occasion d'une annonce sur AudioFanzine, je l'ai racheté, juste pour le souvenir ;-)
Roland D110 (88) : mon premier expandeur multi-timbrales qu'on m'a prété longtemps (mais il a bien fallu le rendre). Il a mis à la cave mon magnéto 4 pistes de l'époque. Je le pilotais via PRO24 sur Atari ST avec le Korg DW8000 en clavier maître : mon premier set MIDI !
Ensoniq EPS (89) : il traînait chez un ami ; j'ai passé bien des vacances dessus ! Si ses capacités de sampler ne m'ont pas laissé de grands souvenirs (13 bits en entrée, stocké en 18 et calculé en 24), la qualité des sons, le nombre de voix (20 maximum), ses capacités multi-timbrale et son séquenceur m'ont durablement marqué.
Okatlyzer (89) : j'ai eu la chance d'avoir un des premiers Amiga 1000 (merci l'INRA). Il était capable facilement de sortir 4 voix de polyphonies multitimbrale avec n'importe quel Sountracker, mais certains réussirent à lui tirer 8 voix, comme l'Oktalyser. Avec un boitier commandé aux US, j'échantillonais en 8 bits tous ce qui me passait sous la main, dont beaucoup d'accords, pour élargir artificiellement la polyphonie ;-). On écrivait en pas à pas, et ca faisait une bonne boite à rythme/ligne de basse.
Yamaha QY20 (94) : A la première écoute, le choc : comment un aussi petit truc pouvait-il être aussi puissant ? Illico, je l'achète ... neuf (rare chez moi). Moi qui passait ma vie dans les transports, c'est devenu mon compagnon. Vive le RER ! 28 notes de polyphonies, 16 sons simultanées, AWM1 12 bits correct. Arrangeur de 100x6 motifs + 100x6 motifs utilisateurs, 25 accords reconnus. Sequenceur : 28 000 events, 20 morceaux, 8 pistes + 4 d'arrangement. L'outil idéal des compositeurs nomades ! Et toujours là après plus de 20 ans. Prix neuf : 660 €.
Motu Fastlane : ma première interface MIDI sous Mac.
Mise à jour le 8 février 2015
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