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Quasimidi Quasar

LE SYNTHÉ VENU DE L'ELECTRO  




Le Quasar est le premier synthé de Quasimidi, une marque allemande qui va accompagner les années techno. Ce premier module - digne représentant des S&S (Sample & synthesis) - va durablement marquer de son empreinte la scène electro.

HISTORIQUE

Les allemands ont donné beaucoup à la musique synthétique : Klaus Schulze (qui est toujours un grand utilisateur de Quasar), Kraftwerk, Tangerine Dream, Propaganda, PPG, Walfdorf et ... Quasimidi. Les machines étaient exigeantes, pointues, très travaillées et réputées. Si les hommes ont survécu, toutes ces marques ont disparu et Quasimidi n'a pas échappé à cette série noire touchant les synthés teutoniques.

Créée en 1987, fermée en 2000, Quasimidi brillera pendant 13 ans avant de s'éteindre, incapable de résister à la montée des softwares, de plus en plus prisés à l'époque par la scène electro. Derrière la marque, des hommes : ses fondateurs - Friedhelm Haas et Jörg Reichstein - et des développeurs comme Jörg Schaaf, que l'on retrouve maintenant derrière les machines Radikal, lui-même musicien passionné (son profil Myspace est là pour le prouver). Comme Evolution, Quasimidi va d'abord produire des périphériques et autres kits d'extensions avant de s'attaquer à la création de leur premier synthé : le Quasar.

Conçu au début des années 90, le Quasar est présenté comme un expander de niche, dédié à l'electro et à ... la variété ! En effet, à ce stade embryonnaire, Quasimidi n'a pas encore mono-spécialisé sa machine comme elle le fera ensuite pour le Raven et autre RaveOLution : on y trouve une panoplie de sons plus proches du musette que de la techno. Il n'en reste pas moins vrai qu'il a été aussi conçu et pensé pour et par des musiciens d'électro, dance et rave. A ce titre, il marque le retour de l'arpégiateur et des potards de contrôles dédiés "live" (5), éléments devenus très rares en ces années '90. La machine est accompagnée de 2 CD de démo, l'un orienté dance, rave, techno ; l'autre orienté musette, pop et variété. D'ailleurs, on retrouvera ces sons plus classique isolés dans l'expander Caruso, le Technox hébergeant la banque synthétique (équivalent au module T.R.E, une option indispensable).

LIGNES

Une lignée courte mais qui marquera son époque durablement :
Quasar (1993) : le fondateur de la lignée. Un expander généraliste orienté techno et variété.
T.R.E. (1994) : module d'extension techno dédié au Quasar, indispensable.
Caruso (1993) : expander de sons GM orientés variété et pop, issus du Quasar.
Raven (1995) : version clavier tirée du Quasar, avec des sons plus orientés techno, un arpégiateur plus évolué, un séquenceur de pattern dédié à la scène et une ergonomie live extrêmement efficace.
Cyber-6 (1995) : clavier maître, à partir du Raven,
Technox (1995) : rack 1U reprenant les sons de la carte T.R.E améliorés.
Raven Max (1996) : nette évolution du Raven avec 8 M° de sample en plus.
RaveOLution (1996) : 
groove box signant le retour des grands panneaux de boutons.
RaveOLution 309 (1997) : évolution avec plus de sons.
Sirius (1998) : version clavier de la RaveOLution, avec Vocoder intégré.
Polymorph (1999) : le seul VA de Quasimidi, de haute tenue à base de SAM toujours.

SYNTHESE

Le cœur de cette machine n'est autre que la puce sonore conçue par l'équipe française de DREAM, que l'on retrouve dans le Sam XR ou - dans une variante - dans l'Evolution EVS1. C'est cette puce qui va accompagner l'ensemble de la gamme Quasimidi.

Les spécifications de la puce SAM9407 annoncent bien les possibilités des Quasimidi :
- capacité à simuler plusieurs types de synthèse numérique,
- supportant jusqu'à 64 voix de polyphonie en sons simples,
- acceptant jusqu'à 64 Mb de sample,
- architecturée autour d'un CPU 16 bits et d'un DSP 24 bits,
- proposant jusqu'à 16 instructions par voix, elles-mêmes connectables entre elles,
Tous cela ouvre, pour l'époque, pas mal de possibilités  de modulations que saura exploiter Quasimidi et d'autres, tant en synthèse qu'en CISC dédié aux effets (grâce au DSP). Aujourd'hui encore, ce processeur intégré - et ses déclinaisons - a une excellente réputation, même s'il est resté bien caché aux yeux des profanes.

Les concepteurs ont fait le choix de fournir un grand nombre de sons déjà programmés (comme sur le Matrix1000), construits à partir des différentes types de synthèses utilisées : FM, soustractive, additive et PCM mono-cycle. Les PCM sont échantillonnés en 16 bits (à 12 kHz selon certaines sources ?), mono-cycle, représentant 64 M° non compressés, qui tiennent finalement dans 8 M° compressés (il me semble) et sont traités via 5 algorithmes spécifiques. Et plusieurs algorithmes agencent ces différentes synthèses entre elles. Ces 1024 sons, dont on ne peut ni visualiser ni programmer la structure source (sic), sont ensuite modifiables à partir de 16 paramètres sur 4 écrans, facilement accessibles grâce aux 4 boutons en face avant : VCO, LFO, Pan, Résonance, ... On part donc toujours d'un son pour aller à un autre, jamais d'une base vierge. C'est une des vraies limites du Quasar, mais qui le rend aussi diablement efficace ensuite : c'est plus un synthé de live que de sound design.

Les échantillons sont aujourd'hui devenus des classiques, très (trop?) entendus dans les productions electro dance des années '90. Les samples de sons d'origines analogiques sont très bien représentés, correctement traités mais avec des tessitures parfois restreintes, du fait du manque de multi-échantillons. Pour la petit histoire, il semblerai qu'un différent juridique ait opposé Roland à Quasimidi quand à la paternité des samples présents dans la machine. Je n'en sais pas l'issu mais, bizarrement, Roland a cessé prématurément la distribution de la M-DC1 ;-)

Les 1024 sons d'origines (hors extension) donnent leur pleine puissance lorsqu'ils sont assemblés en Performance (200 en ROM et 100 users). Chaque Performance peut être composée de 1 à 4 sons. Les façons d'agencer les sons dans la Performance sont particulièrement bien pensées et variées, ouvrant les possibilités créatives.

La documentation disponible reste très vague sur la nature exacte de la génération sonore du Quasar, et le discours marketing de l'époque doit être examiné avec prudence, car souvent contradictoire d'une source à une autre. Si Quasimidi annonce 1024 sons, il est fortement probable que nous ayons plutôt à faire ici à plusieurs centaines de multi-échantillons, plus des ondes simples ou complexes traitées en soustractif via 5 algorithmes ou en FM (comme dans l'EVS1), avec des possibilités de mixer les PCM filtrés avec la FM. Quand à l'additive, vu la complexité de sa génération, je penche pour une solution à la Kawai K1 avec une base à partir d'échantillons issus de sons additifs. Quasimidi a toujours été très discret sur son moteur sonore et les informations disponibles restent peu fiables.

Le filtre numérique fournit un traitement très chaud qui fera souvent écrire qu'il y a quelque chose d'analogique dans cette machine. Il est à pente réglable 6, 12, 24 dB, avec une couleur sonore riche, inhabituelle sur un synthé numérique de ces années là. Il est modulable en live et peut auto-osciller en résonance.

IMPRESSION

Les sons simples rassemblent du très bons, comme du très mauvais. Sur le papier, on dispose de 1024 sons de bases, déjà programmés, à base des 4 synthèses disponibles (PCM, FM, Soustractive, Additive). A cela se rajoute (option obligatoire) les 256 sons orientés electro de la carte T.R.E. Sur les sons "synthétiques", pourtant souvent à base de PCM, la Quasar se défend vraiment très bien : basses grasses ou claquantes, nappes larges et éthérées, leads puissants, tout y est, en quantité et qualité et la carte T.R.E. est un summum. Le Quasar vous propose en particulier 19 sets de batterie analogique de très belle facture, pas toujours fidèles mais bien définis et très présents, profitant de la qualité de sortie de convertisseurs : TR808, TR303, TR909, CR78 (T.R.E.), TR606 (T.R.E.), ...

Ces sons à bases de PCM sont particulièrement bien traité et explique le doute "analogique" qui a tiraillé un certains nombre de journalistes et de musiciens. Le sons plus classiques sont bien représentés, avec mention honorable aux orgues, vents, pianos électriques et orchestres. Par contre, passez votre chemin pour les pianos acoustiques, cordes et guitares vraiment indigents. Et mention passable à certains PCM à la tessiture souvent restreinte : mettre tant de sons multi-échantillonnés dans 8 M° impose des contraintes, le bouclage est parfois imparfait ainsi que l'overlap entre échantillons.

Au niveau des Performances (jusqu'à 4 sons ensembles), on obtient de très belles articulations grâce aux possibilités bien pensées du Quasar. La machine offre un niveau réellement impressionnant de sons complexes, évolutifs et puissants, comme le DynSplit ou le UpVocSolo (très chouette). C'est un des traits du Quasar : des sons très définies, accrocheurs, aux basses très sculptées. Les convertisseurs D/A y sont pour quelques choses ainsi que l'excellente programmation du filtre passe-bas de type "analogique".

A l'usage, vous avez le choix entre 3 modes : Performance seul (1 multi-4 sons sur le canal Midi de votre choix), GM/Single (le mode multi-timbrale 16 sons - GM ou pas - sur 24 voix sans performances) ou Performance+Single (12 sons sur les voix 1 à 12 et 1 performance sur voix 13 à 16). Vu la polyphonie limitée, le mode performance reste le plus intéressant.

L'ergonomie est un des points forts de la machine. La volonté d'en faire une machine facilement programmable a conduit ses concepteurs à réduire le nombre de paramètres accessibles par sons simple ou Performances, mais en offrant plus de rapidité et d'accessibilité. Chaque écran de programmation offre 4 éléments programmables par bouton rotatif dédié. Et chaque partie (performance, sons, arpégiateur, effet 1, effet 2, drums, général, ...) dispose de son accès dédié. La circulation est en accélérée et la possibilité d'intervenir en live sur le son est réel. Cerise sur le gâteau, les modifs de jeu sont envoyées en midi out et tout les paramètres du Quasar sont adressables en Midi via un séquenceur ou un contrôleur externe : la profondeur de l'implémentation Midi est réellement impressionnante et offre aussi un matrice de modulations complète.

L'arpégiateur est un des goodies appréciables sur la machine. Simple mais bien conçu, il est pilotable en Midi et envoie lui aussi ses events vers le Midi out, permettant de récupérer l'ensemble dans un séquenceur ou de piloter un synthétiseur externe. L'arpégiateur, inusité à l'époque sur des machines numériques, est simple par ses capacités mais puissant et surtout parfaitement adapté à la musique techno et à la scène. Il est l'ancètre du Motivator qui fera les belles heures live du Raven et consorts.

Les multi-effets sont ce qui a le plus mal vieilli sur cet expander, avec de bons restes mais rajoutant souvent un souffle bien inutile. Dans la gamme Quasimidi, le Quasar semble être le plus touché, le problème étant mieux géré sur le Technox et ses frères. Pour l'époque, le résultat était satisfaisant, avec un traitement en e/s à 40 kHz/48 kHz via un DSP spécifique. Les effets peuvent être mis en parallèle ou en ligne (FX2 => FX1), ce qui permet de beau couple. N'oublions pas aussi un égaliseur 3 bandes bien utile et des fonctions poussées de modulation en anneau.


DESCRIPTION TECHNIQUE DU QUASIMIDI QUASAR


Type : expander numérique
Clavier : non
Ecran : LCD de 2 lignes de 40 caractères, retro-éclairé, LED rouge de 2 chiffres
Aftertouch : oui
Synthèse : M.A.S.S. (Multi Algorithm Sound Synthesis), numérique, à base de PCM, soustractif, additif et FM.
Oscillateur : 3
Filtres : numérique au son "analogique", passe-bas résonnant, avec pente 6dB, 12dB et 24dB
Modulation : LFO et modulation en anneau
Enveloppe : ADR
Polyphonie : 21 ou 24 voix (selon les documentations)
Multi-timbralité : 16
Mémoire interne :
- 1024 sons en ROM de base
- 200 performances en ROM de base, de 1 à 4 sons, 100 en RAM
- 64 M° (compressé en 8 M° ?) pour ??? ondes échantillonnés.
Mémoire externe : non
Séquenceur : non
Arrangeurs : non
Arpégiateur : oui
Egaliseur : oui, via les effets
Effets : oui, 2, en parallèle ou en ligne, 16 bits (puce ADSP2105), 53 effets
Sorties : stéréo D/A, 4 mono assignables, casque en façade
Midi : 2 in "mergeable"/out/thru
Dimension : rack 2 U
Poids : 6,5 kg
Année de sortie : 1993
Prix neuf : 13 500 Frs (2 000 €)
Prix d'occasion : 150 € (2014)
Option : 2 slots d'extensions (A & B)
- Carte T.R.E. (Techno Rave Electronic) : extension reprenant l'intégralité des sons du Technox, rajoutant 256 sons supplémentaires sur 1 Mb, 100 performances et 2 drumsets.
- Carte Hardcore : extension de sons indus, métalliques et analogique rajoutant 256 sons supplémentaires sur 1 Mb et 100 performances.
- Carte RAM de 768 K° pour charger jusqu'à 255 samples externe conservés en mémoire, en Midi Sample Dump (l'horreur !), rajoutant aussi 256 sons supplémentaires, 100 performances et 1 drumset.

LIENS ET SOURCES

La partie Audiofanzine sur le Quasar
Page dédiée sur GearLutz, avec des infos à vérifier
SOS revue du Quasar
La page d'Aerozone sur le Raven (clavier du Quasar)
Wikipedia, la page UK sur Quasimidi
Les forums d'AudioKeys sur Quasimidi

DREAM Sam XR

UN EXPANDEUR FRANCAIS '80, CA N'EXISTE PAS ?


Voici un extraterrestre parmi mes joujoux : un expandeur français ! Si, si, pas un analogique couteux type RSF, mais une petite boite à sons, rareté parmi les raretés. Je me rappelais avoir lu un article à son propos dans un de mes vieux Keyboard. Quand je l'ai vu passé sur Ebay, mon sang n'a fait qu'un tour : les vieux souvenirs sont tenaces ;-)

HISTORIQUE

La société DREAM (Digital Research in Electronic Accoustic Music) a été créée en France pour développer des puces dédiés aux traitements sonores. Ainsi, elle était le fournisseur des puces audio pour les cartes Guillemot (Maxi Sound Home Studio version 1 et 2, ...). Et elle fournira aussi le chips sonore des premiers synthétiseurs Quasimidi. Cette société existe toujours (Dream France) et développe toujours des processeurs audio spécialisés dont certains doivent se retrouver dans des synthés, des cartes sons et d'effets, des modules d'enregistrements bien connus (même dans les pianos numériques de la marque française Colmann). Ils savent encore mettre en avant aujourd'hui la qualité des échantillons fournis : les DreamWaves. Ca, c'est la grande histoire derrière la petite, celle du Sam XR, leur premier produit grand-public.

Le SAM XR a été conçu dans une optique informatique. C'est moins un expandeur qu'une carte son externe, ce qui explique la présence d'un porte RS323 et de sortie audio cinch. Son nom est déjà tout un programme : Synthèse Algorythmique Microprogrammé. Le produit était d'ailleurs aussi proposé sous la forme d'une carte son et d'un module sans face avant uniquement gérable via PC. Dream fournissait avec le Sam un logiciel dédié. A noter qu'un Sam peut être esclave Midi d'un autre Sam, doublant ainsi la polyphonie.

Une des propriétés de la Chips sonore élaboré par Dream, c'est de pouvoir supporter plusieurs types de synthèses. Dans le cas du Sam, on retrouve de la FM 4 opérateurs pour les sons instrumentaux et des samples pour les sets de batteries. Il faut remarquer que si cela a été échantillonné en 16 bits, mémoire limitée oblige, on se retrouve avec des échantillons très courts, trop court : les sons d'usines sont stockés en Eprom, avec le système. La pub parlait aussi de synthèse analogique, mais là, je ne vois pas trop ou elle se situe ...

A l'époque, Dream fournissait des sons téléchargeables dans les 27 patchs users, en Midi ou via la RS232 pour les Amiga et le Minitel (!). Clairement, le but était de faire mieux qu'un carte son.

IMPRESSIONS


Vous avez à dispo 96 sons et 3 sets de batteries de 28 sons, et vous pouvez sauvez 28 patch. Le son est sans souffle, propre et brillant. Vous pouvez cumuler 4 sons dans un multipatch : c'est là ou le Sam donne le meilleur. Ces multipatchs permettent de mapper les 4 sons à volontés sur le clavier, en tenant compte de la vélocité, du désaccordage fin, de la brillance. Cela donne des multipatchs expressifs et dynamique. Le Sam ne fait que ça mais il le fait vraiment bien. Surtout pour une machine sortie en 89.

Vous pouvez dépasser la limite des 4 sons par multipatch en empilant les canaux Midi. Vous atteignez alors 8 sons maximum empilés sur 16 voix maximum de polyphonie : un peu limité. Les sons, surtout lorsqu'ils sont joué en single multipatch (4 sons), tiennent bien la route. Ni cherchez pas un bon piano mais laissez vous surprendre par les nappes, les orgues et les cuivres. Il y a du bon, c'est certains. Et passé à travers une petite reverb, cela devient très bien.

Par contre, évitez le mode Multi (8 sons sur 8 canaux Midi), la polyphonie ne suit pas et les patchs simples sont assez pauvres, en retrait par rapport à un 4 opérateur comme le TX81Z. Là, c'est plus proche du DX27. Le Sam dispose aussi de 3 modes monophoniques, dont un qui permet de simuler une sorte de "chorus" Midi par redéclenchement de la note joué. On retrouve là le même système que dans le Yamaha TX81Z.

DESCRIPTION TECHNIQUE DU DREAM SAM XR
Type : expandeur non rackable
Clavier : non
Controlleur : via MIDI
Affichage : A barettes à 4 caractères rouges
Aftertouch : oui
Portamento : non
Synthèse : FM 4 opérateurs et 28 échantillons PCM pour les drums (16 bits/44 kHz)
Drums kit : 3 sets de percussion
Filtre : non
Enveloppe : non modifiable
Polyphonie : 16 voies avec 3 modes monophoniques.
Multi-timbralité : 8 sons
Mémoire interne : 99 patchs, 32 multipatchs (dont 4 preset), 28 patchs user.
Séquenceur : non
Effets : non
Sorties : stéréo cinch
Entrée : RS232
Midi : In/Out/Thru
Dimension :
Poids : X Kg
Consommation : Watts
Année de sortie : sept 1989
Prix neuf : 2 000 Frs
Prix d'occasion : 30 € (2011)
Options : non

SOURCES

Mode d'emplois
Keyboards
DISC, article de David Korn
Mis à jour le 21 août 2011