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Korg M1R-ex

LA WORKSTATION QUI CACHAIT UN SYNTHE ...




Le Korg M1, dont le M1R-ex est un des expandeurs, restera dans l'histoire des instruments électroniques à plus d'un titre : première machine appelée "workstation", hit de vente inégalé (250 000 ex), père d'une lignée Korg prolifique. Pourtant, rien ne prédisposait Korg a être l'heureux géniteur d'une telle merveille. Mais des signes l’annonçaient : Ensoniq avait sortie une workstation accessible l'ESQ1 en 1986, 2 ans avant le M1 et Roland travaillait en parallèle sur le D20, trés semblable au M1 dans sa structure. Et deux hits numériques l'ont devancé : le Yamaha DX7 (83) et le Roland D50 (87).

HISTORIQUE

Si le M1 marque le renouveau de Korg, il a été précédé par deux étapes : le Korg DW8000 (85) et le Korg DSS1 (86). Ces deux machines marquent de façon différentes l'entrée de Korg dans le monde des synthétiseurs numériques.

1984 : face à la déferlante du Yamaha DX7, la concurrence s'organise. Avec le DW8000, Korg propose une solution hybride "numérique&analogique" intéressante, mêlant ondes échantillonnées (les fameuses DWGS), DCO-VCF-VCA et delay digital. Si le succès d'estime est réel, le DW8000 ne fit pas le poids face au son FM. En parallèle, Korg se décide à sortir son premier sampleur 12 bits, disposant d'une faible mémoire mais d'un étage de synthèse complet, fortement commun avec le DW8000 : c'est le DSS1. Il arrive malheureusement un peu tard et, comme le DW8000, ne parvient pas à s'imposer face aux 16 bits "abordables" que proposent Akai ou Cazio. En 87, le Roland D50 débarque et renvoie aux oubliettes le DX7 et tous ses challengers.

Pourtant, en silence, les équipes de Korg (racheté par Yamaha en 87) préparent leur retour. Leur idée est simple : fournir un synthé complet, homogène où chaque élément est qualitatif : des sons les plus réalistes possibles en 16 bits, un étage de synthèse soustractive facile à programmer, un bon multi-effets intégré aux mieux, un séquenceur gérant patterns et multipistes et l'excellent clavier du DX7. Le tout enrobé dans un design moderne et ergonomique. Et pour parfaire l'ensemble, une banque de samples constructeur au dessus de tout soupçons. Certains diront que tout ça, c'est du marketing pour faire vendre. Mais, honnêtement, il faut reconnaître que l'ensemble des axes proposés sont tombés pile dans l'objectif.

Le Korg M1 sort enfin en 1988. En deux ans, il s'en vendra plus de 100 000 et une partie de ces sons d'origines deviendront des standards. Korg le maintiendra en production jusqu'en 1994 : 7 ans, c'est rare pour un synthé, surtout numérique. Premier synthé appelé "Workstation", ses records de vente ne seront jamais égalés : 250 000 ex. Et il restera en vente alors que ses successeur se suivent et se remplacent (série T, 0 et X). Yamaha peut se féliciter de son achat, le M1 l'a complètement remboursé de son investissement : il permettra même à la compagnie Korg de racheter les parts de Yamaha intégralement.

Question synthèse, le M1 est proches du D50 ou de la synthèse AWM de Yamaha qui utilisent la même approche (échantillons + synthèse soustractive). Mais, à la différence du Roland D50, le M1 ne superpose pas des attaques échantillonnées avec des timbres issus d'une synthèse "analogiques" numérique. Ici, tout est construit à partir d'échantillons et d'ondes, même les timbres analogiques, comme le faisait avant lui le DW8000 (en 8/12 bits au lieu de 16 bits). Cette technologie est enfin accessible grâce au nouveau VLSI développé par Korg et Yamaha, qui permet un prix d'entrée "modique" si l'on repense à ce qu'il offrait à l'époque.

Voici en quelques lignes l'histoire de sa lignée :
- DW8000 (1985) : 8 voies, monotimbrale, il introduit la technique des ondes échantillonnées (en 8/12 bits ici) injectées dans l'oscillateur numérique, avec un traitement soustractive analogique et delay digital en sortie. Le M1 lui doit beaucoup pour la partie synthèse.
- DSS1 (1986) : sampleur et synthétiseur, il apporte au M1 sa gestion des échantillons (en 12 bits ici) et plusieurs multi-sons en ROM. Le T1 intégrera une RAM permettant d'accueillir plus de samples du DSS1.
- M1 (1988) : synthé de l'année, qui signe le renouveau attendu de Korg. Synthèse AI, 16 voies en 16 bits, 4 M° de samples (100 sons et 44 percussions), séquenceur, multi-effets.
- M1R (1989) : l'expandeur du M1 en tout point identique.
- Série T (1989) : un M1 augmenté - clavier 88 notes (T1) ou 76 notes (T2) ou 61 notes (T3), écran plus grand, lecteur de disquette, séquenceur de 50 000 events, ROM de 8 M°. RAM de 1M° pour charger des samples externes, provenant du DSS1 (uniquement sur EX et T1)
- M3R (1989): version simplifiée du M1R en rack 1U, 3 M°, 1 seul Osc par Program, pas de séquenceur et n'acceptant pas les cartes de la série M1.
- M1-ex (1990) : le M1ex voit sa ROM de sample passer à 8M°, provenant de la série T.
- M1R-ex (1990) : expandeur du M1ex, 8 M°, 190 sons, 85 percus. Un peu l'expandeur du T3.
- WaveStation (1990) : en fait, c'est lui qui aurait du succéder au M1. Une synthèse AI mature incluant vectorielle et wave sequencing issue des travaux de Dave Smith et John Bowen (anciens de Sequential, puis R&D de Yamaha). Mais l'absence de séquenceur, des bugs de jeunesse et une certaine complexité vont faire de lui le synthé Korg qui complète le M1 (il en lit les cartes) sans le remplacer. Version WS EX en 1991 (avec piano et percussion), expandeur WS A/D (1991) et WS SR (1992). Fin beaucoup trop rapide pour cette série ...
- Série 0 : censé être le successeur du M1 : 32 voies, nouveau chip, amélioration des effets et de la synthèse AI2 (mais plus de RAM). La série comprend le 01/W (1990), 01/WFD (rajoute un lecteur de disquette), 01/W Pro (1992, 76 notes) ; 01/W ProX (1992, 88 notes). Ils ont leurs expandeurs : le 01R/W (1991) idem 01/W avec séquenceur intégré. le 03R/W (1992), le successeur du M3R et le 05R/W (1993): une version demi-rack du 03.
- Série X (1993) : version downsizé de la série 0, GM. Elle comprend le X3 et X3R (1993), X2 et X5 (1994) et X5D.
- i3 (1993) : un X3 en mode arrangeur professionnel toujours basé sur la synthèse AI2.
- Trinity (1995) : il clôt la famille M/T/0/X basée sur la synthèse AI et ouvre une nouvelle ère pour Korg annoncé par le WaveDrum (1994) : la synthèse à base de modélisation physique.

IMPRESSIONS

Le Korg M1 fait partie de ces instruments électronique qui, 25 ans après leur sortie (1988), tiennent encore leur place dans un mix, c'est tout dire : quelle présence ! A la réécoute (je ne l'avais plus eu en main pendant 20 ans), j'ai été frappé par la clarté du son, son niveau de définition, sa dynamique, sa largeur stéréo et son expressivité. Le M1 excelle dans les sons de nappes aériennes, intenses ou évolutives, les choeurs éthérés, les instruments à vent, les basses percutantes. Plusieurs programmes sont devenus mythiques : Piano8, Piano16, Universe, ... même si le fameux piano me laisse plutôt sceptique, à l'inverse du reste. 

Si le Korg M1 a eu le succès que l'on sait, il faut en chercher les raisons d'abord au cœur de ce qu'il est : un grand synthétiseur. D'aucun disent qu'il est trop simple et qu'il n'offre pas une grande profondeur de programmation. Et c'est vrai, ce n'est pas un synthé de recherche. A la complexité du Yamaha DX7, il répond par une chaîne de traitements soustractive classique : DCO-DCF-DCA-Effets (renommer DCO-VDF-VDA-Effets, synthèse AI oblige, sachant que les DSP sont fait maison). Comme le DW8000, son prédécesseur, programmer un son est donc un jeu d'enfant : chaque page est complète, et les soft keys sous l'écran permettent d'aller rapidement. Même si le nombre de paramètres est restreint, il permet de brosser une très large palette sonore, avec un grain très soft, velouté qui lui est vraiment propre. Sa faiblesse vient de son filtre non-résonnant (VDF) qui limite le registre dans les basses granuleuses et grasses, même si la qualité des samples multi-échantillonnés et son niveau de sortie compensent en partie ce manque (comme sur l'Alesis QuadraSynth). Il est à noter que ni la série T, ni le 01/W ne rajouterons de filtre résonnant, restant bâtie sur la même architecture que le M1.

La richesse de sa palette sonore en font un partenaire privilégié de jeux. Il faut bien comprendre que le M1 n'est pas un rompler, un bête lecteur d'échantillons (malgré ce que certains disent). Oui, il contient bien des échantillons en ROM (4 M°, 8 M° sur la série EX) : 62 timbres multi-échantillonnés, 15 transitoires d'attaques, 23 formes d'ondes analogiques (dont 14 DWGS issues du DW8000, des ondes additives ou formant issu du DSS1) et 44 sons complets de percussions. Mais ces échantillons sont ensuite injectés dans l'oscillateur, DCO seul ou par deux dans un Program (par deux, on passe de 16 à 8 voix de polyphonie). On regrette toute de même de ne pouvoir moduler un oscillateur par l'autre en mode double (en parallèle seulement). Et chaque Program peut ensuite être inséré dans un Combi de 8 Programs maxi, offrant des possibilités d'assemblage assez unique pour l'époque, mais dans les limites de la polyphonie.

Il faut dire un mot de la qualité des échantillons dont il dispose. Korg a fait le choix avec le M1 d'échantillonner à travers le monde des timbres musicaux et variés, en plus des ondes provenant du DW8000 et des samples du DSS1. Cette bibliothèque sonore fait encore aujourd'hui référence par sa qualité et sa diversité (elle est doublée sur la série EX). Cette banque est tout sauf passe-partout. Comme Kurzweil avec le K1000, Korg propose une couleur propre, une définition du timbre qui fait que le M1 est reconnaissable entre tous. A la différence des rompleurs GM, il ne cherche pas seulement à imiter les sons mais à leur donner une identité propre. Les ingénieurs et les musiciens qui sont à l'origine de sa conception voulaient un instrument original, pas une copie, et cela s'entend dès qu'on travaille un peu ses sons et qu'on s'éloigne des banques d'origines.

Un autre point qu'il faut signaler, c'est la qualité de ses 2 multi-effets 16 bits (33 effets disponibles) qui participent directement du rendu final, en série ou en parallèle. Ici, nous avons pas affaire à un étage un peu faible (comme le D50) ou cache misère mais bien à un des points forts du M1 (identique au Korg A3). Comme les timbres, les effets ont était choisis pour élargir la musicalité du Korg M1 et participent directement du rendu sonore, et de son succès. Ils sont tous sauf transparents ou passe-partout (écoutez le Symphonic Ensemble ...). Attention par contre à son usage en mode Combi et multitimbrale, car un seul jeux d'effets s'applique à l'ensemble des Programs (comme sur le WaveStation).

Le séquenceur, de part sa capacité limité (7700 notes en mode 50 prog/50 combi, 4400 mini en mode 100 prog/100 combi), servira surtout de module à patterns ou de bloc notes. Il est bien conçu et facile à utiliser mais reste la partie la plus faible de la machine, même s'il propose 16 pistes et toutes les fonctions de base qu'on attend d'un séquenceur inboard.

DESCRIPTION TECHNIQUE DU KORG M1, M1R, M1-ex et M1R-ex

Type : worstation (synthétiseur/sequenceur/effet)
Format : clavier de 61 notes (M1 et M1ex) ou rack 2U (M1R et M1R-
Affichage : écran LCD 2 lignes (40x16) rétro-éclairé de 80 caractères
Clavier : aftertouch : oui, mono et assignable ; vélocité
Split : oui
Layer : oui
Synthèse : AI Synthesis System (échantillons et synthèse soustractive numérique), 2 osc, 2 filtres, 3 enveloppes, 1 LFO
Filtre : numérique, 16 bits (VDF : filtre numérique variable)
Polyphonie : 16 voix en mode unique, 8 en mode double, 16 oscillateurs numérique
Multi-timbralité : 8 timbres
Mémoire interne : 100 multi-échantillons (190 sur EX) et 44 samples de percussions (85 sur EX) dans 4 M° (8 M° sur les série Ex), 100 program/100 combi/4400 notes ou 50 program/50 combi/7700 notes
Séquenceur : 8 pistes, 10 songs, 100 patterns, 4400 à 7700 événements (15 400 avec carte RAM),
Effets : oui, 2 multi-effets de 33 effets en 16 bits (reverb, chorus, delay, ...) qu'on retrouve dans le Korg A3.
Sorties : 1 stéréo, 2 aux mono assignables sans effets, casque
Entrées : 2 slots pour cartes (ROM de programmes ou RAM de sauvegarde),
Pédales : 1 sustain et 2 controles assignables
Midi : In/Ou/Thru
Dimension : 100x35x11cm (M1)
Poids : 13,5 Kg (M1) et 4,5 Kg (M1R)
Consommation : x Watts
Année de sortie : 1988
Nombre produit : plus de 250 000 entre 1988 et 1994
Prix neuf : 15 000 Frs (2 300 €)
Prix d'occasion : 170 € (2013),
Options :
- Carte RAM séquenceur : 15 400 events
- Cartes ROM programmes : une grand nombre qui complète les timbres inboard ou utilisent ceux-ci
- Cartes RAM programmes : pour étendre les capacité de 100 Program et 100 Combi
- Etant un synthé "de masse', le M1 fit l'objet d'un nombre important d'options produites par des sociétés privés tierces. Je retiendrai en particulier le M1 PlusOne, avec son extension de 4M° supplémentaires, qui annoncait la série EX.

LIENS

Sound of Music : une pagé dédiée pleine à craquer de bonne chose
La page WikiUK trés bien documentée
Article très intéressant dans SOS qui revient sur l'histoire de ce best seller
Une belle page de ressources Mac et PC
Jean-Marc Melot : sa page sur le M1
Site dédié à aux série M/T
La page dédié de Polynominal
La page dédiée du site Vintage Synth

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Mise à jour 12 octobre 2013

Ensoniq ESQ1

UN SON ANALO/NUMERIQUE QUI NE S'OUBLIE PAS

Même si le terme de première workstation "grand public" a été fortement préempté par le Korg M1 (88) et le Roland D20 (88), l'histoire doit rendre justice au ESQ1, arrivé en 1986 (et à qui le M1 et le D20 ont beaucoup emprunté : hommage à une référence ?). Avant, il y avait bien des workstations, mais elles relevaient du fantasme pour le commun des mortels : Synclavier, PPG, Fairlight, AudioFrame, Diaxys voir l'Oberheim OB8 (avec ses modules Dsx et Dmx). D'ailleurs, en fait, c'était bien ces dernières qui méritaient l'usage du terme workstation.

HISTORIQUE

Il est le premier à associer dans une même machine - et à ce prix - un synthétiseur puissant et multi-timbrales, un sequenceur réellement performant et des capacités de contrôle MIDI qui ont font le coeur de commande d'un home-studio. Il ne lui manque que des effets, ce qu'une Midiverb de l'époque compensait rapidement.

L'ESQ1 est le résultat du travail des équipes d'Ensoniq. Ce sont les anciens concepteur du Commodore 64, qui avait déjà fait trés fort en lançant le Mirage (85), le premier sampleur pas (trop) cher : le marché américain se souvient encore du son caractéristique de ce 8 bits. A ce titre, l'ESQ1 est une machine qui exploite pleinement les capacités d'un processeur dédié : le Q-chip (le même que le Mirage). Et surtout, c'est une machine conçue pour les musiciens qui aime faire leur son : ce n'est pas un lecteur d'échantillons mais un vrai synthétiseur ;-)

A l'époque, c'est pourtant son piano multi-échantillonné qui va en marquer beaucoup (1 échantillons par octaves). Mais ce serait oublier la puissance de cette machine : 3 oscillateurs par voie offrant l'accés à 32 formes d'ondes (ondes additives, formants, ondes multi-échantillonnées), une vraie stéréo, 3 LFO, 4 Enveloppes à 6 étages/7 segments, des filtres analogiques (CEM3379) résonnant 24 dB/4 pôles. L'ESQ1 peut produire une grande variété de sons : des nappes trés PPG, des leads à la Moog, des strings à la Oberheim ... tous ça l'ESQ1 vous le donne.

En 88, le ESQ1+ (sequenceur de 20 000 notes, 80 sons d'usines sur cartouche) puis le SQ80 (89) prend la suite, rajoutant l'aftertouch polyphonique, un lecteur de disquette, 75 formes d'ondes multi-échantillonnées et mieux bouclées, 5 kits de batterie et une enveloppe de réverb (et le tout compatible avec les banques sons et séquence du ESQ1). Puis ce sera le VFX (suivi du VFX sd), qui mettra la barre encore beaucoup haut. Mais c'est une autre histoire.

IMPRESSIONS

L'ESQ1, il ne fait pas synthé plastoc à l'italienne. Il y a de la tôle, et ça se sent au bout des bras. De construction solide, il résiste aux années et les composants internes sont de qualités. C'est du synthé US de la grande époque. Le clavier est agréable et les possibilités MIDI étendues en font un bon clavier de commande standard. Si ce n'était son poids, ce serait le clavier de scène idéal à trimbaler sans trop se préoccuper de sa fragilité.

Ses sons m'ont toujours laissé sans voix. Sa synthèse hybride à 3 oscillateurs, nourrie d'échantillons 8 bits et de courbes analogiques, produit des timbres d'une rare puissante sonore. Plus tard, le VFX nous fera le même coup en mieux. L'ESQ1 n'est pas un lecteur d'échantillons mais bien un synthé d'une rare puissance. Je n'ai pas souvent entendu d'aussi belles nappes, graineuses à souhait, vibrantes et modulées. C'est l'anti DX7 par excellence. Il est aussi très à l'aise sur les basses, qu'elles claquent ou pas. Ainsi que sur les sons très électro. Sa dynamique est bluffante et il faut veiller aux niveaux sous peine de saturer.

La programmation est assez aisée. Tout les accès aux pages se font via les boutons dédiés répresentant sur le panneau avant la structure d'un son. Chaque détail de page est ensuite accessible via le menu à 8 boutons entourant l'écran. C'est clair et rapide et beaucoup de concurrents s'en inspiront. On est loin de la complexité d'un DX7.

DESCRIPTION TECHNIQUE DE L'ENSONIQ ESQ1

Type : workstation
Clavier : 61 notes, lesté, avec sensibilité et vélocité polyphonique, d'origine Fatar
Aftertouch : non
Synthèse : soustractive,
Mémoire : table de 32 ondes échantillonnées ou analogique, avec traitement analo-numérique
Résolution : 8 bits (idem Mirage partageant la même puce)
Oscillateurs : 3 digitaux par voie (24 en tout), synchro des ocs 1 et 2, modulation en anneau
Enveloppes : 4 à 7 segments
Filtres : analogiques 4 pôles, 24 Db (6 Db/pôle) résonnant
Polyphonie : 8
Multi-timbralité : 8
Split : oui, avec accord par partie splitté
Layer : oui
Mode : Poly, Omni, Multi ou Mono
Mémoire interne : 40 sons internes, 80 sur cartouches
Sauvegarde : cassette, cartouche, SysEx,
ROM : 3.5 changeable sur puce
Séquenceur : 8 piste, 2400 notes (10 000 avec extension), 10 songs, 30 patterns de 999 mesures maximum.
Effets : pas d'effet (delay midi possible)
Sorties : stéréo
Entrées : non
Midi : In/Out
Dimension :
Poids : lourd ;-)
Année de sortie : 1986
Prix neuf : 12 000 Frs
Prix d'occasion : 300 € (année 2011) en hausse

SOURCES ET LIENS

Musicien n°3, page 88
Keyboards n°3, page 64
Keyboards HS n°4, page 35
SynthMuseum : ensoniq esq1
vintagesynth : page sur l'esq1
Ensoniq ESQ1 Hacker Pages : la trousse à outil pour entretenir l'ESQ1
Site de Margus sur l'ESQ1
La page de Buchty
MyAnalogGear : page sur le ESQ1
Le site bien documenté de Rick C.
http://soundprogramming.net/synthesizers/ensoniq/ensoniq_esq_1


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Mise à le jour le 10 janvier 2011