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Yamaha QY700

LE SEQUENCEUR HARDWARE ULTIME


Dans la longue tradition des séquenceurs hardware midi entamée dans les années '80, le QY700 se présente comme une sorte d'aboutissement du concept commencé avec la QX1. Il est le dernier représentant d'une lignée de machine autonome qui ne résistera pas à la montée des séquenceurs software. 

HISTORIQUE

Le QY700 aurait très bien pu s'appeler QX700, sa qualité résidant plus dans son séquenceur que dans son expandeur intégré. Les séquenceurs midi stand alone ont eu leur heure de gloire dans les années '80 et se verront progressivement dépasser par les solutions sur Atari, Mac et PC dès la fin des années '90.

A l'origine, les séquenceurs analogiques (CV/gate) permettaient de mémoriser quelques pas monophoniques, comme le Roland SQ10 (1978) qui pilotait à merveille le MS20 avec ses 24 pas. On trouve aussi dans cette catégorie le Moog960 (1968), l'ARP Sequencer (1976) et l'Oberheim MiniSequenceur (1976). Les premiers séquenceur numérique apparaissent aussi mais avec des normes propriétaires pré-Midi comme le Synthi Séquenceur (1971), le Roland MC8 (1977) ou le SCI Poly-Sequenceur (1981)

La norme Midi va modifier la donne en élargissant et homogénéisant les possibilités de contrôle. A sa suite va apparaître une nouvelle race de séquenceur, multitimbral, avec une réelle profondeur de programmation (norme Midi oblige) et une capacité de plus en plus importante en événements et sauvegardes. Les machines marquantes sont le Roland MSQ700 (1984) et MC500 (1986), l'Alesis MMT8 (1987), l'Akai ASQ10 (1986), le Korg SQD1 (1986).

C'est à cette époque que Yamaha lance la série QX. En voici l'évolution en quelques lignes :
- QX1 (1984) : 8 pistes, 80 000 events, 32 songs de 999 mesures, lecteur 5.25", sysex, grand LCD, une belle interface à bouton, 8 midi out, le summum toute catégorie à l'époque mais très cher !
- QX7 (1985) : 2 pistes, 8 000 events, 1 song, 32 patterns, mini LCD, interface dépouillée. Plus un notebook qu'un séquenceur car l'édition était très fastidieuse.
- QX21 (1986) : 2 pistes, 8 000 events, 1 song, 32 patterns, petit LCD, interface simple. Un QX7 moins cher.
- QX3 (1987) : 16 pistes, 48 000 events, lecteur 3.5", grand LCD, sysex, une très belle interface clavier. C'est le digne successeur du QX1 avec seulement 2 Midi Out, une résolution moindre et absence du mode pattern.
- QX5 (1987) : 8 pistes, 20 000 events, 1 song, 32 patterns, petit LCD, interface simple. Le bon séquenceur de base entre le QX1 et le QX7.
- QX5 FD (1988) : 8 pistes, 20 000 events, 1 song, 32 patterns, petit LCD, interface simple

Si la série des QX s'achève officiellement à la fin des années 80, Yamaha n'en délaisse pas pour autant les séquenceurs qui deviennent embarqués avec l'émergence des workstations comme le Korg M1 ou l'Ensoniq ESQ1. Yamaha suivra cette tendance avec le YS200 (1988), suivi par le V50 (1989), les SY77 (1989), SY99 (1991) et SY85 (1992) puis les W5 et W7 (1994). 

En parallèle, la série des QY va débuter en 1990 avec le QY10 qui reprend les capacités du QX5 avec un expander AWM. Je vous renvoie à la page consacrée au QY100 pour plus de détails sur l'ensemble de cette série. Ici, nous allons nous focaliser sur 3 machines en particulier :
- QY300 (1994) : c'est le retour attendu du format QX3. Séquenceur 10 songs, 24 pistes (16+8 patterns) et 53 000 events, avec édition profonde, 128 sons AWM (4 Mb en 12 bits) et 8 drumkits (polyphonie : 28), accompagnement automatique avec 27 accords reconnus, 3093 phrases à assembler en 100 style (8 patterns par style), 1 multieffets, 1 grand écran LCD, lecteur 3.5" DD, 
- QY700 (1996) : l'aboutissement du concept. Séquenceur 20 songs, 48 pistes (32+16 patterns) et 110 000 events, avec édition profonde, 480 sons AWM2, XG/GM éditables (32 Mb) et 11 drumkits (polyphonie : 32), accompagnement automatique avec 27 accords reconnus, 3975 phrases à assembler en 64 style (8 patterns par style), 3 multieffets, 1 très grand écran LCD rétro-éclairé, lecteur 3.5" HD, pitch pend, 2 midi I/O, 
- QY100 (2001) : une synthèse entre QY300 et QY700 dans un format K7 minimal. Séquenceur 20 songs, 24 pistes (16+8 patterns) et 32 000 events, avec édition profonde, 547 sons AWM2, XG/GM éditables (4 Mb) et 22 drumkits (polyphonie : 32), accompagnement automatique avec 27 accords reconnus, 4 285 phrases à assembler en 192 style (6 patterns par style), 3 multieffets, grand écran LCD non-rétro-éclairé, lecteur Smart Media, 1 midi I/O, 

Du reste, Yamaha n'est pas le seul a produire ce genre d'appareil complet. Celui qui s'en rapproche le plus, c'est le Roland MV30 (1990) et le Yamaha TQ5. Et surtout la série des MPC d'Akai qui, si elle embarque un sampler, sont à l'époque ce qui se rapproche le plus de cette outils de production autonome qu'est le QY700.

IMPRESSIONS

Le QY700 est une des machines les plus versatiles que je connaisse. Même s'il ne fonctionne pas sur pile, il est aisément portable (comme un laptop). Il ne lui manque qu'un petit clavier maître de 3 octaves et se serait parfait. C'est l'outil idéal de composition en vacances "fixes" (pour les globes trotter, il y a le QY100). 

Son séquenceur.arrangeur fait sa grande force. Il offre, dans une réelle compacité, une puissance de traitement impressionnante et aisée d'usage. Son grand écran retro-éclairé est extrêmement agréable, lisible et bien organisé. Les fonctions et accès principaux disposent de leur propre bouton et les touches de claviers, grandes et bien séparées, sont un appel à la production. Il y a là un peu de l'esprit des MPC d'Akai (ses vrais concurrents) mais surtout l'héritage du QX1, bien antérieur. Et l'idée de rajouter des molettes de modulations ne fait qu'étendre les capacités de l'engin. 

Souvent sous-estimé, la partie sonore se défend bien comme support d'arrangements et permets même un relatif travail des timbres. Il ne faut pas oublier que la synthèse AWM2 XG est ici assez profonde : on n'est pas face à un simple rompler comme le Roland PMA5. Les timbres multi-échantillonnés en 16 bits sont aisément modifiables sur un grand nombre de paramètres : enveloppes, filtres, résonances, cutt-off, ... et de façon très graphique. La synthése AWM2 se complète de la norme XG, propre à Yamaha qui offre plus de contrôle de l'expressivité, ce qui améliore d'autant le rendu final. Et comme les convertisseurs ne sont pas en restes, on a en sortie des sonorités avec de belles dynamiques, claires et détaillées. Ayant un QY100, sensément identique, on constate vite une différence à la restitution : le QY700 est vraiment un cran au dessus en terme de clarté et de définition du champs sonore. Par contre, ne nous méprenons pas, le module sonore ne peut prétendre remplacer un synthé dédié, surtout pour les solos ou les instruments mis en avant comme le piano. Là, si le QY700 ne peut pas faire de miracle, il reste tout de même un S&S (sample and synthesis) très correct ; si on fait l'effort de rentrer dans la programmation de ses paramètres.

DESCRIPTION TECHNIQUE DU YAMAHA QY700

Type : séquenceur tout en un (séquenceur, expandeur, multi-effet, mixeur)
Clavier : micro clavier monophonique, sans vélocité (sauf via MIDI), de 2 octaves, transposable 
Ecran : LCD tactile monochrome retroéclairé 320x240 pixel
Aftertouch : oui, en mode GM/GS
Contrôleurs : molettes de pitchbend et modulation
Synthèse : AWM2, 16 bits, éditables (filtres, enveloppes, résonances, ...)
Polyphonie : 32 sur les voies internes et 32 sur voies externes (via Midi)
Multi-timbralité : 16 
Mémoire interne : 32 Mb acceuillant 480 sons et 11 drumkits, XG/GM
Mémoire externe : via dump Midi, disquette 3,5" 2HD
Séquenceur : 48 pistes (32 instruments+16 arrangeurs) plus 3 pistes (figures, accords, tempo), 20 morceaux, 110 000 events, résolution : 1/480.
Arrangeurs : 64 styles users, 8 patterns maximum par styles, 768 patterns, 8 mesures maxi par pattern, 16 phrases par patterns, 3 975 phrases disponibles (dont 99 users), 27 types d'accords reconnus
Effets : 3 simultanés (16 bits) dont 11 réverb, 11 chorus et 42 variations
Sorties : 1 stéréo, 1 casque
Entrée : 1 footswitch
Midi : In/Out x 2
Dimension : 353x305x90
Poids : 3,5 kg
Année de sortie : 1996
Prix neuf : 950 € (6 000 Fr)
Prix d'occasion : 80 € (2013)


LIENS ET SOURCES

Test du QY700 dans SOS
La page de Yamaha US sur la série QY
La page dédiée de Synthony
La page dédiée de Vintage Synth
L'espace QY700 sur AF
La page Yamaha toujours accessible
Page d'une compositeur sur le QY700


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Yamaha DMP11

ET ARRIVA LE MIXAGE NUMERIQUE ...

Pendant longtemps, un home studio, c'était des instruments, des effets, des écoutes, un système d'enregistrement, un séquenceur et au milieu une table de mixage (et beaucoup, beaucoup de câbles). Étonnamment, alors que la numérisation faisait évoluer les synthés rapidement en intégrant leur périphérique (séquenceur, effet), que les ordinateurs ou systèmes dédiés (ADAT) prenaient une place prépondérante dans l'enregistrement, le mixage resta longtemps la dernière roue du carrosse à voir la couleur des processeurs. Yamaha va s'intéresser à la question avec son approche habituelle : un produit de qualité à un prix très serré qui puisse convenir aux besoins d'un "grand" nombre : la table numérique pour le commun des mortel. Voici les Digital Mixing Processor (DMP). 

HISTORIQUE

La DMP11 est directement inspirée de la DMP7, sortie en 1988. Cette console numérique est une petite révolution à l'époque. Dans un format table de mixage, elle intègre 8 voies traitées numériquement en 16 bits, 3 multi-effets type SPX90, 1 équaliseur numérique, la possibilité de tous mémoriser et rappeler (Total Recall) et le pilotage intégral de toute les fonctions en MIDI. Tous ça pour 4 500 € (30 000 Fr.) ce qui fait tout de même cher à l'époque.

La DMP11, sortie fin 1989, en reprend les principales fonctions, dans un format rackable 19' 4U, pour pratiquement la moitié du prix : le mixage numérique est enfin accessible. Elle est plus particulièrement destinée à prendre place dans une config home-studio alors que la DMP7 est destinée à un usage plus fréquent en live.

Petit rappel de la lignée des mixers digitaux inaugurée par les DMP7 et 11 :
- DMP7 (1988) : console, 8 voies mono, échantillonnage 16 bits à 44,1 kHz, 3 multi-effets (SPX90) et une sortie effet, compresseur sur sortie stéréo, 30 mémoires et sauvegarde sur cartouche RAM4. Par tranche : égaliseur 3 bandes, phase, 3 départ d'effets pre ou post (2 internes, 1 interne/externe), pan, fader motorisé.  
- DMP11 (1989) : rack 19' 3U, 8 voies mono, échantillonnage 16 bits à 44,1 kHz, 2 multi-effets (SPX90) et une sortie effet, 96 mémoires et 4 banques de chaînes. Par tranche : égaliseur 2 bandes, phase, 3 départ d'effets pre ou post (2 internes, 1 interne/externe), pan, fader motorisé.
- DMP9-8 (1992) : 8 voix mono regroupable en 4 paires stéréo, entrée A/D 16 bits; entrées D/D 20 bits; 24 bits, sortie D/A 18 bits, sorties D/D 20 & 24 bits, multi-effets, total recall, fader
- DMP9-16 (1993) : rack 19' 3U, échantillonnage 48 kHz, processeur maître 28 bits, 16 voix mono regroupable en 8 paires stéréo, 2 entrée micro, 2 retours d'effets, entrée A/D 16 bits; entrées D/D 20 bits; 24 bits, sortie D/A 18 bits, sorties D/D 20 bits; 24 bits, 2 multi-effets (2 internes 24 bits et 2 externes), égaliseur 32 bits, 3 traitements en sortie (compresseur, limiteur, gate)
- ProMix01 (1995) : Le ProMix est à la fois l'aboutissement de la série DMP et le prémice des tables numérique moderne suivantes. Console rackable, échantillonnage 48 kHz, 16 voix mono regroupable en 2x8 paires stéréo, 1 entrée stéréo, 2 retours d'effets, entrée A/D 24 bits; entrées D/D 24 bits; 24 bits, sortie D/A 20 bits, sorties D/D 20 bits; multi-effets 24 bits (2 internes 24 bits et 2 externes), equaliseur 3 bandes 36 bits.

Puis la ligné va se poursuivre et s'étendre à partir de la 02R (1996), la 03D et la 01V (1998). Dix ans après la DMP7, la révolution est finie, les tables numériques font partie du paysage des homes-studios et des scènes live des groupes amateurs. 

IMPRESSION

Cette console, si elle est datée, prend parfaitement sa place dans un set MIDI comme le mien. Elle est idéale pour mixer mes synthés '80 dépourvus d'effet, eux-même en 12 ou 16 bits de résolution (au mieux) : Korg DW8000, Ensoniq ESQ1, Casio VZ8m, Kawai K1r.

Les effets internes, sans être exceptionnels, remplissent leur fonction honorablement. Habitués des SPX, bienvenus en terrain ami. Par contre, n'en attendez pas le rendu d'une Lexicon. Les effets Yamaha 16 bits des '80 ont toujours été froid, avec un rendu légèrement métallique. Donc à utiliser avec modération et retenu en reprogrammant les reverbs et délay. Une particularité, c'est la gestion du départ d'effet externe qui est géré via l'effet interne 1 ou 2, lui-même actif ou pas. En fait, vous avez 2+1 départ et retour d'effet par tranche.

La différence la plus notable par rapport à sa grande soeur, la DMP7, c'est l'absence de faders motorisés. Vu l'usage que j'en fais, cela n'a pas d'importance puisque j'y enregistre mes configurations de mix qui sont ensuite rappelées par program change depuis le séquenceur. Mais la DMP11 n'est pas faite pour un usage live. C'est un élément qui se programme plus qu'elle ne s'utilise : en live, elle sera plus à sa place en premix des claviers par exemple. Par contre, comme sur la DMP7, les faders servent aussi de contrôleurs pour régler les entrés mono, les sorties stéréos, les départs et les retours d'effets, le switch se faisant via le bouton "Fader Flip".

L'implémentation MIDI très complète couvre toute les fonctions de la machine. Cela veut dire que l'on peut enregistrer ou programmer à peu près n'importe qu'elle modification de tranche, de retour ou de master pendant le jeux et elle sera rejouée à l'identique. Et aussi copier les paramètres d'une tranche sur une autre. Vous pouvez ensuite enregistrer la configuration dans 96 programmes, eux même chaînables pour vous permettre de faire évoluer la configuration au sein même d'une morceau, par exemple pour un changement d'effet ou de repatch du signal. La transition entre 2 programmes se gère automatiquement via un fade réglable (0.1 à 10 secondes).       

SPECIFICATIONS TECHNIQUES DE LA DMP11

Type : console de mixage numérique
Ecran : 1 à led 7 segments (n° de programme), 1 LCD rétro-éclairé sur 2 lignes
Echantillonnage : 16 bits linéaire à 44,1 kHz
Mémoire interne :
- 96 programmes de 1 à 96 (protégés par défaut)
- bank 0 rappelle les réglages usines,
- 4 banques de chainage de programmes avec réaffectation du canal MIDI 
Mémoire externe : via dump MIDI
Effets internes : 2 multi-effets programmable 16 bits, type SPX90 (programmation identique) :
- le premier propose 20 effets : 4 reverbes, 2 gate, delay, echo, 2 flanges, phasing, 2 chorus, 3 pitch ...
- le second propose 5 effets : flange, stéréo écho, chorus, phasing et panpot.
- réglage du retour : solo/mute/on
Réglages par tranche mémorisés et aussi transmis/piloté en MIDI :
- canal : on/solo/mute
- phase : normal/reverse
- égaliseur : on/off, fréquence, Q, Type (écrêtage, coupure, dynamique)
- niveau de sortie
- Pan stéréo : 17 positions
- effet pré ou post fader,
- effet 1, 2 et out niveau de départ et de retour
Egaliseur : par tranche, paramétrique 2 bandes avec 3 réglages par bande (fréquence, largeur et gain)
Bande passante : de 20 Hz à 20 kHz, +1 0 -3 dB
Dynamique : 92 dB sur stéréo out
Entrées : 
- 8 entrées jack mono, avec réglage du gain -20 à +4 dB 
- 1 pédale de controle MC9 d'incrément Volume ou Data Entry
- 1 DIN 8 pin numérique (pour lier avec un autre DMP, DEQ, SPX)
Sorties : 
- 1 stéréo XLR, 
- 1 stéréo jack
- 1 stéréo casque (en facade)
- 1 départ d'effet mono géré via l'effet 2
- 1 DIN 8 pin numérique (pour lier avec un autre DMP, DEQ, SPX)
Oscillateur : 2 sin et 1 saw à 8 pas, bruit rose.
Midi : In/Out/Thru,
Dimension : rack 19' 3U, 48x18,6x28,7 cm
Poids : 8 kg
Année de sortie : 1989
Prix neuf : 2 500 € (16 500 Fr)
Prix d'occasion : 80 € (2010)

LIENS ET SOURCES

Présentation de la DMP11, Keybords 20, page 96
Présentation de la DMP7, Keyboards 7, page 68

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Mise à jour le 11 janvier 2011

Yamaha TX802

LA FM DANS SES PLUS BEAUX ATOURS


Voilà une machine qu'on retrouvait souvent dans les sets des claviers à la fin des années 80 (Sixun, Tears for fears, Rory Kaplan ...). Elle permettait d'avoir accès à la quintessence des bibliotèques DX pour un prix pas trop élevé.

HISTORIQUE

Le TX802 fait partie de la troisième vague de machines FM Yamaha. On peut considérer qu'il y a eu 4, voir 5 générations de synthèse FM en synthétiseur (je ne parle pas ici des PSS à base de FM 2 opérateurs ou des synthés à présets comme le CE20).

La première vague débute en 1981 avec les GS1 (2x4 opérateurs) et le GS2. Dans sa communication sur les DX, Yamaha occultera cette gamme, faisant souvent allusion aux DX comme étant la première génération FM.

La deuxième vague, considérée comme la 1ère génération, comprenait en 2x6 opérateurs le DX1 (la Rolls des DX à 100 000 Fr en 84), en 6 opérateurs le DX5 (85, presque un DX1), DX7 (83, 180 000 exemplaires ! puis le DX7s) suivi en 4 opérateurs des DX9 (83), DX27, DX27S (avec haut-parleurs), DX21 et DX100 (en mini-touches). En expandeur, il y avait le TX816 (8 TF1 en rack) jusqu'au TX216 (2 TF1 en rack), le TX7 (fait pour doubler un DX) et le module TF1 seul (pour aggrandir le TX216, par exemple). Ces machines se sont écoulées entre 1983 et 1987.

La troisième vague était construite autour du DX7II, qui ajoutait une synthèse FM améliorée (nouveau LSI donnant du grain !), la multitimbralité sur 8 sons, des convertisseurs 16 bits (au lieu de 13), plus de contrôles, des splits, des effets, le double de mémoire ... il fallait bien résister à la concurrence des D50 (87) et autres M1 (88). Nous avions en 6 opérateurs le DX7s, DX7IId, le DX7IIfd, le DX7II Centenial (pour fèter les 100 ans de Yam') et en 4 opérateurs le DX11 (87, l'entrée de gamme), les workstations V50 (2 DX11 et des PCM pour les drums, concurrent du Roland D20), le V80 (au Japon seulement), le DS55 (90) et aussi les synthés au design étonnant YS100, YS200 (workstation d'entrée de gamme sympa) et son frère, le B200. Modèle à part, le piano PF2000 lit les cartouches Ram4 et contient un module de DX7II non éditable : voilà le lecteur de son FM ! En expandeur, nous avons en 8 opérateurs le très rare FVX1 (88), en 6 opérateurs le TX802 et en 4 opérateurs le TX81Z (l'expandeur type à l'époque que je possède toujours), le TQ5, le FB-01 (86) et le WT11 (expandeur dédié au controlleur à vent WX11). A noter qu'on retrouve aussi la synthèse FM Yamaha chez Korg, qui vient d'être racheté, dans le DS8 et 707 (2 opérateurs).

La quatrième vague en 1990 propose une synthése FM évolué (AFM, avec des filtres numériques) mixée avec les sources PCM de Yamaha (AWM2 non éditable) issue des techniques d'échantillonnage du TX16W. Yamaha va annoncer cette gamme en présentant le prototype V80fd, construit autour d'un VLSI permettant de gérer la RCM (Real Time Convolution). Ce synthé ne sortira jamais mais va tracer la voie pour les SY. Un des points forts de cette réelle évolution, c'est la possibilité de moduler entre eux des éléments AFM et AWM, ce qui offre des combinaisons riches, au son evolutif : une forme de synthèse additive et vectorielle pour certains. Cela donnera des machines puissantes, mais complexes comme le SY99, SY77,  SY35, JW50 et leur expandeur TG77 (pas les SY 85, SY55 et leurs expandeurs TG500 et TG55, pures AWM machines). Signalons aussi les modules 2 opérateurs SY22 et TG33 (90). Le SY22 et SY35 ont comme particularité d'intégrer la vectorisation issu des anciens de Sequential, avec qu'ils rejoignent Korg. Les hauts de gamme intègrent sequenceur et multi-effets, en faisant d'aussi bonnes workstations que de vrais synthés.

Voici la cinquième et dernière vague : en 2000, Yamaha sort le F1SR, un expandeur 8 opérateurs (8!) complété par des filtres résonnants et des formants, qu'on peut séquencer. Dans son esprit, c'est un synthé de recherche très créatif et unique dans son genre. Malheureusement, sa complexité et certaines limitations l’empêcheront de pleinement se révéler. Un an plus tard sort le DX-200 (01), un 6 opérateurs "DX7 style" avec des potars (enfin !) et un petit sequenceur typé groovebox.

Mais l'histoire de la FM ne se restreint pas à Yamaha. Parallèlement, plusieurs autres constructeurs proposent des formes de synthèse FM dans leur synthétiseur : NED Synclavier (le premier à l'utiliser ?), Clavia Modular, Nord Lead, Quasimidi Quasar, SAM DreamXR, Kurzweil K2000, Wersi Mk1, Commander XM1, Elka EK-44, Kurzweil Matrix 6 ... Et on voit aussi apparaitre les plugs in dédié, dont le plus célèbre FM7.

DESCRIPTIF TECHNIQUE DU YAMAHA TX802

Type : expandeur numérique MIDI
Génération sonore : FM à 6 opérateurs, 32 algorythmes,
Polyphonie : 16 voies
Multitimbral : 8 sons (2 voies par son au minimum), D/A en 16 bits
LFO : 1
Enveloppes : 8 segments, 1 par opérateur + 1 générale.
Aftertouch : oui; sur hauteur et amplitude
Split : jusqu'à 8 zones
Edition sonore : micro-tuning
Mémoire interne : 128 sons + 64 perfomances (8 sons max par performance)
Mémoire externe : sur cartouche RAM4
Sorties : stéréo + 8 mono
Dimensions : rack 2 unités
Midi : 1 In/Out/Thru
Date de sortie : 1987
Prix neuf : 12 000 Fr
Prix d'occasion : 100 € (2009)

SOURCES ET LIENS

Keyboards n°3, page 68
Keyboards n°11, page 48, "Histoire de la programmation FM" par Gérald Athanase
Keyboards n°29, page 18, annonce du SY77
Keyboards HS4, page 52
Page sur les synthés FM
VintageSynth TX802 page
Panorama des synthés Yamaha FM
La page DX de Daves Benson
Yamaha 120 ans : et la FM en fin de page, plus plein de liens
Une présentation synthétique de la FM
Page sur les GS1 et GS2, premier synthé FM de Yamaha
Un très bel article sur la découverte de la FM
Une belle page de patchs

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Mise à jour le 24 janvier 2019

Yamaha QY100

LE PETIT TOUT EN UN DE GENIE

HISTORIQUE


Yamaha a une grosse expérience des modules de compositions intégrant expandeur, arrangeur et séquenceur. Cette famille comprend :
QY10 (1990) : basique mais toute la philosophie des QY est déjà là : séquenceur 8 pistes (4 libres et 4 patterns) et expandeur de 32 sons, 8 multitimbral et 32 voies en AWM en 12 bits.

QY20 (1992) : le bon compromis, homogène et puissant pour l'époque, avec un grand écran, mais sans effets. Séquenceur 8 pistes (4 libres, 4 patterns) de 28 000 events, 20 songs, 100 patterns de 1 à 8 mesures, 600 phrases (6 variations par style), arrangeur reconnaissant 25 accord, expandeur de 128 sons AWM1 (12 bits) GM, 32 notes de polyphonies, 16 multitimbral.
- QY8 (1994) : l'entrée de gamme, amusant mais limité et pas évident à prendre en mains sans mini-clavier. Séquenceur 8 pistes (4 libres, 4 patterns) de 6 400 events, 20 songs, 306 phrases (6 variations pour 51 style), arrangeur reconnaissant 25 accord, expandeur de 40 sons AWM1 (12 bits) GM, 28 notes de polyphonies, 16 multitimbral.
QY300 (1994) : expandeur du QS300, la base des fonctionnalités qu'on trouvera ensuite dans les versions suivantes (hors QY22) : 16 pistes + 8 pistes patterns, polyphonie 28, 128 sons AWM en enfin des effets. Et une interface bouton qui rappelle le séquenceur QX7. 
- QY22 (1996) : version amélioré du QY20, avec un séquenceur plus puissant et plus de sons.
QY700 (1996) : le top des intégrés Yamaha, un peu (beaucoup ?) l'expandeur du W5 dont vous pouvez retrouver la description ici.
- QY70 (2000) : un QY700 au format K7 VHS, l'électronique en sortie faisant la différence en moins.
- QY100 (2001) : le modèle le plus puissant dans cette taille avec entrée guitar/mic, simulateur d'amplis et quelques sons en plus.

Dans le même format type cassette VHS, on trouve aussi les modules suivants :
- MU5 (1995) : un expandeur AWM polyphonie 28 notes, multitimbrale 16 sons,
- SU10 (1995) : sampler de poche, compagnon de jeu de Bjork,
- RY8 (1995) : boite à rythme d'entrée de gamme de la série RY.

Le QY100 intègre une grande partie des sons et interface de la série Yamaha W5, W7. Si vous voulez vous faire une idée des capacités de la machine, tappez "QY100" dans YouTube et faites votre marché : il y a de tout, du pire au très bon !

Dans les précurseurs, on trouve des machines comme le Roland MV30 (1990) beaucoup plus haut de gamme et le Yamaha TQ5 (1989) : expandeur FM 4 opérateurs, multitimbrale 8 voies, séquenceur 8 pistes de 10 000 events, 9 effets. Le design n'est pas encore au rendez-vous mais l'idée est en marche.

IMPRESSIONS

La première force de cet appareil, c'est sa portabilité. C'est un studio de compo de ballade, il tient dans la main et le manipuler est vraiment aisé. Je ne compte plus le nombre de compos faites à la volées, sur des quai de RER, en TGV, en pause le midi dans un parc, en vacance sur un balcon ou sur une terrasse de café. Le QY100 permet au compositeur et/ou arrangeur de travailler instantanément, n'importe où, avec une souplesse que ne donne pas les portables. L'Ipad semble aujourd'hui le mieux placé pour le détrôner ...

Les sons, suffisant pour la composition, sont d'une qualité correcte, sans plus : faire tenir près de 600 sons sur 4 M° suppose quelques sacrifices. Mais on est loin des approximation de l'AWM1 (12 bits) que j'ai croisé sur le QY20. Avec le QY100, les multi-échantillons sont cohérents (16 bits), les boucles bien faites, l'aliasing réduit. Mais ce n'est clairement pas un synthétiseur autonome, comme peut l'être le QY700 car ses convertisseurs D/A ne sont pas à la hauteur.

Le QY100 offre une entrée son permettant de mixer une guitare, une voix ou tout autre chose mono. Sans être renversant, les effets sont très correctes et surtout réellement programmables. Cela permet de détourner les sets d'origines et de disposer de 23 versions très diversifiées. Même pour accompagner une voix, il suffit de la poser, de mixer et c'est partie.

Vu la capacité mémoire en évènement midi (32 000), je sauvegarde chaque Song en mode ALL sur la carte SmartMedia (attention, ces cartes se font rares). Ainsi, il n'y a pas à se préoccuper de sauvegarder en parallèle les patterns, les effets d'entrées et les séquences.

DESCRIPTION TECHNIQUE DU YAMAHA QY100

Type : mini studio tout en un (séquenceur, arrangeur, expandeur, mixeur; )
Clavier : micro clavier, sans vélocité (sauf via MIDI), de 2 octaves, transposable
Ecran : LCD monochrome non-retroéclairé (!) 128x64 pixel
Aftertouch : non sur clavier intégré, via MIDI, oui.
Synthèse : AWM2 (4 M° de formes d'ondes en 16 bits)
Filtres : Enveloppe, Timbre.
Polyphonie : 32
Multi-timbralité :
Mémoire interne : 547 sons et 22 drumkits
Mémoire externe : SmartMediaCard
Séquenceur : 16 pistes instruments+8 pistes arrangeurs+3 pistes (accord, tempo, pattern), 20 morceaux, 32 000 events, polyphonie : 64 (32 internes et 32 externes), résolution : 1/480.
Arrangeurs : 128 styles +64 users, 6 variations par styles (768 variations, 4 285 phrases), 99 séquences d'accords, 27 types d'accords reconnus
Effets : 3 simultanés (24 bits) ;11 réverd, 11 chorus et variations
Sorties : 1 stéréo servant aussi de prise casque (semble fragile mais résiste bien finalement)
Entrées : 1 mono (guitar avec 18 simulateur d'ampli, voix avec 5 config d'effets dédiés)
Midi : In/Out ou Thru
Dimension : 23.8x4.8x11,8
Poids : 750 gr (sans les 6 piles AA)
Année de sortie : 2001
Prix neuf : 599 €
Prix d'occasion : 270 € (2008)

LIENS ET SOURCES

Yamaha : présentation du QY100
Yamaha US avec les démos ;-)
Keyboard n°24, page 88 : yamaha TQ5 présentation
Tutoriel pour changer la batterie
AudioFanzine : avis d'utilisateurs

Mise à jour le 31 janvier 2015

Yamaha A4000

L'AUTRE ECHANTILLONNEUR


HISTORIQUE

Si avec le A4000, Yamaha n'en est pas à son premier essais, on peut pas dire qu'avec son sampleur précédent - le TX16 W - il ait réussi son coup. Sortie à une époque (1987) ou arrivaient les premiers vrais 16 bits "abordable" et "plus ou moins" professionnel (Akai S1000, Cazio FZ1) ou faux 16 bits (Roland S550), le TX débarquait avec 12 bits et un systeme lent. En fait, il était déjà dépassé à sa sortie. Ce qui le sauvait, c'était ses hautes fréquences d'échantillonnage (ca compte tout de même) et son prix serré : moins de 9 000 Frs (FZ1 : 10 000 Frs, S550 : 16 500 Frs, S950 : 15 700 Frs, S1000 : 34 000 Frs !). En 93, des suèdois sortiront une mise à jour de l'OS, nommée Typhoon, qui redonnera de sérieuses couleurs à la machine avec une interface objet plus rapide, l'allocation dynamique des voix, 2 LFO indépendants, resampling réglable, système nettement plus rapide, support du RS422 et du format AIFF ... De quoi attendre la génération suivante.

Yamaha va longtemps être absent de ce marché, laissant le beau rôle à Akai, Emu, Ensoniq et Roland. Ils reviennent en 1995 (ils ont attendu 8 ans !) avec le A7000 (sampleur haut de gamme) qui sera uniquement disponible au Japon. En 1997, ils le déclinent avec l'A3000 : on sent qu'ils ont bien observé la concurrence et aussi le public. Cette machine, assez facile d'accès, offre un rapport qualité prix rare à l'époque : 128 M° de ram, DD SCSI, 64 voies de polyphonies, 3 multi-effets et un traitement du son qui en fait aussi un trés bon synthétiseur, tout ça pour moins de 12 000 Frs. En fait, c'est beaucoup plus qu'un sampleur pour le prix d'un bon synthé.

Mais la machine souffre de quelques défauts : l'OS est lent et la programmation pas trés graphique. Pour compenser ces points faibles, Yamaha sort une V2 de l'OS pour le A3000 mais surtous déploient la gamme avec le A4000, A5000. C'est ces deux modèles qui représentent la forme la plus aboutie de la série A.

Dans la continuité, on trouvera le SU700 (1999) avec un coeur de A3K. Le SU700 lancera une série qui comptera le SU200, le SU10. Puis arrivera l'aboutissement : la groveboox RS7000 (2001) qui embarque un coeur de sampler Série A4K et beaucoup d'autres choses. La série des samplers A ne sera pas remplacé en tant que tel, mais deviendra l'étage Sample des totalement sous-estimés EX5.

IMPRESSION

Ce sampleur est une sorte d'aboutissement du concept de sampleur hardware. Il arrive bien après tout les autres, juste avant l'explosion des plugs in et autres VST. A sa sortie, il est un des meilleurs sampleurs de sa génération et pourtant, il est déjà dépassé.

Le Yamaha A4000 reprend le format global du A3000 avec un changement visible : l'écran a été notablement aggrandi. On y gagne en confort de travail, surtout que les pages de menu et de sous menu ne manquent pas.

L'une des forces de cette machine, c'est que c'est beaucoup plus qu'un simple lecteur d'échantillon. Elle offre un niveau d'édition rarement atteint sur un sampleur, ce qui en fait un véritable outil de synthèse. L'étage synthèse sonore est très complet et permet même de programmer en soustractive sans sample : un vrai synthétiseur avec LFO, filtre, env, ... Le travers d'une machine si complète, c'est sa complexité de programmation. Si vous vous arrétez au chargement de samples, pas de problème. Dès que vous passez à l'édition, manuel et pratique intensive obligatoire pour maîtriser la bête. Mais après l'effort, le réconfort car il vous en donnera pour votre argent.

Un autre point fort, c'est l'étage multi-effets. Vous avez 3 multi-effets donnant accès à 96 programmes extrêmement bien fait. Surtous, comme sur le QuadraSynth, ces effets participent totalement de la création du son. Ce ne sont pas des caches misères, poser pour masquer la faiblesse du moteur, mais bien des programmes pensés pour le sampleur : un vrai plus indéniable. Attention, vous ne disposez que de 3 effets et pas plus pour l'ensemble d'un set. Si vous visez un set multitimbrale varié, resamplez vos sons avec l'effet qui va bien ou prenez le A5000, avec 6 multi-effets.

Une des faiblesses de ce sampleur, c'est la fragilité de certains éléments. Je pense en particulier à deux points : les boutons sous l'écran, le disque dur. Pour les boutons, il n'y a pas d'autre solution que de les commander sur internet. Heureusement, ils tiennent facilement 10 ans. Pour les disques durs, après avoir grillé mon deuxième disque en 2 ans, j'ai commandé un lot de 10 disques de 10 G° à 2 € le disque. Me voila couvert pour 20 ans.

Une autre faiblesse, c'est la relative lenteur de chargement des samples. Le problème est sensiblement résolu avec la dernière version de l'OS et un disque dur "rapide". Mais comparé à un Emu ou un Akai de même génération (E4 ou S3000), cela reste lent.

SPECIFICATIONS TECHNIQUES

Type : sampleur expandeur
Ecran : grand LCD rétro-éclairé 320x80
Clavier : non, (reçoit vélocité enfoncement et relachement)
Aftertouch : en réception
Echantillonnage : A/D 20 bits à 44,1 kHz resamplé 64 fois, D/A 24 bits resamplé 8 fois
Format supporté : WAW, AIFF, série EX, SU, TX, Akai S, EMU E3, Roland S760
Filtres : 2 LFO synchronisables, 16 filtres paramétrables et résonnants
Polyphonie : 64 voies,
Multi-timbralité : 16
Mémoire ram : 128 sons dans les limites de la mémoire (128 M° maximum)
Mémoire interne : Disque dur IDE de 10 G° (8 partitions de 1 G° maxi), disquette 1,4 M°
Mémoire externe : via SCSI (CD-ROM, DD, ZIP, ...)
Séquenceur : lecteur de MIDIfiles 0 uniquement
Effets : 3 blocs de 96 effets (3 effets simultanés maximum)
Equaliseur : 4 bandes
Sorties : stéréos + 2 assignables, prise casque
Entrées : stéréos
Midi : In/Out/Thru,
Connectique : 1 SCSI externe, 1 IDE et 1 ATAPI interne
Dimension :
Poids : lourd ...
Année de sortie : 1999
Prix neuf : 12 900 Fr (2000 €)
Prix d'occasion : 150 € (2009)

LIENS ET SOURCES

DeepSynthesis : yamaha A4000
Keyboard n°113 : Yamaha A3000, p40
Page officielle de Yamaha sur le A4000
Loopasonic : des centaines de samples gratuits
Neoprimitive, page sur la série des Sampler A
Synthmania : page très complète
SoundOnSound : présentation des A4000 et A5000
DeepSynthesis : belle page sur le A4000

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Mise à jour le 24 décembre 2011

Yamaha PS20


CE N'EST PAS UN JOUET ;-)













Qu'est ce que vient faire un orgue Yamaha sur ce blog consacré aux synthés ? Il est tout simplement mon premier "clavier" et, à ce titre, mérite toute ma reconnaissance. L'ayant racheté en mémoire de son prédécesseur, je lui dois bien une petite place sur ce blog, non ?

HISTORIQUE

En dehors du côté sentimental, cet intrument a aussi son histoire à lui. C'est avec lui que Yamaha inaugure sa série des PS full size à reconnaissance d'accord automatique. Historiquement, il "descend" du PS2 et PS10 ; et il a un grand frère, le PS30. C'est le dernier orgue Yamaha utilisant encore une source analogique, même si les enveloppes sont communes et numériques. Il a donc bien sa place avec mes autres analo-numériques : Korg DW8000, Ensoniq ESQ1. Si vous voulez en savoir plus, allez ici.

IMPRESSION

Que dire ... c'est un orgue comme on en faisait à la fin des années 70. Le son est propre et l'appareil facile à prendre en main : une touche égale une fonction. Parfois, le fait d'enfoncer deux touches à la fois créera des surprises : essayez sur les rythmes ;-)

C'est plus un guide de chant pour nostalgique. Facile à promener, facile à prêter, idéal dans une chambre d'enfant. Je me suis aussi amusé à repprendre les rythmes et les sons via un multi-effets : ca le fait, surtout avec les grandes reverbes ou les saturations. A chacun son style.

SPECIFICATIONS TECHNIQUES

Type : orgue électronique
Ecran : non
Clavier : 48 touches non-dynamique
Sustain : oui, en auto off/on ou par pédale
Aftertouch : non
Génération sonore :
- son : analogique (onde carrée) traitée digitalement (enveloppe)
- rythme : analogique
Filtres :
Polyphonie : 10, 6 pour les sons et 4 pour l'accompagnement
Multi-timbralité : 4
Mémoire rom :
- sons : 10 avec ou sans sustain
- rythme : 10 avec variation, mix de 2 rythmes, tempo et volume
- basse : 10 lignes de basses avec 1 seul son et volume liée à l'accompagnement
- arpège : 10 lignes de lead avec variation et volume
- accompagnement : 10 séquences avec un seul son
- accord : XX accords reconnus automatiquement
Mémoire ram : non
Mémoire interne : non
Arpégiateur : oui,
Effets : non
Sorties : audio mono, en cinch ; casque "stéréo"
Entrées : mono, en cinch
Midi : non
Connectique : pédale casque, prise 12 V
Dimension :
Poids : 8,1 kg
Année de sortie : 1981
Prix neuf :
Prix d'occasion : 25 € (2010)

LIENS ET SOURCES

Une page à la gloire des PS20 et PS30 ;-)

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Mise à jour le 31 octobre 2011

Yamaha MV100

LES PETIT MIXEUR A TOUT FAIRE
 
Ce mixer fait partie d'une série évolutive de périphériques destinés au home-studiste débutant, donc à petit budget. C'était une gamme concurrente des BOSS Micro-studio Série.

HISTORIQUE

Yamaha a inauguré cette philosophie avec la Série E (88) et 100 (89) : le studio d'intérieur (dixit la pub). Il y avait alors l'effet guitare GSP100 (89), la console de mixage MV100 (89), l'équaliseur Q100 (89), l'ampli A100 (89), le portastudio MT100 (89), les monitors S100 (92),  la reverb R100 (88), le casque MH100 (89), le mutli-effets EMP100 (92), la reverb DR100 (92), le multipiste MT100 (88) et MT100 II (92) et je dois en oublier ... En parallèle, Yamaha avait sortie aussi la série des SoundBox : l'expandeur AWM EMT 10 (88), l'expandeur FM EMT 1 (88), l'enregistreur MIDI EMQ1 (88), la boite à rythme EMR1 (88) et la reverb EME1 (88).

Chacun de ces ensembles, fait pout être empilé, permettait une alimentation en cascade bien pratique.

DESCRIPTION TECHNIQUE

Type : mixeur
Réponse : 20 Hz à 20 Khz
Entrées :
- 4 entrées mono en jack (dont deux paramétrables entre Micro/Ligne),
- 1 entrée ligne stéréo en cinch,
- 1 entrée Aux stéréo en jack,
- 1 sub stéréo + aux mono d'effet (ce qui permet de connecter une autre MV100)
Sorties :
- 1 sortie stéréo en jack (vers l'ampli)
- 1 sortie stéréo Aux en jack (vers l'effet)
- 1 sortie stéréo Cinch (vers l'enregistreur)
- 1 sortie stéréo en mini-jack (casque)
Les entrées 1 et 2 sont munies d'un equalizeur à 2 paramètre (Hi-Low)
Les entrées 1 à 4 dont munies d'un PAN et réglage d'envoi vers l'Aux.
La sortie Casque et Aux disposent d'une réglage de volume séparé.
Le master dispose de LED pour chaque voie stéréo.
Alimentation : externe avec sortie pour chainer avec un autre élèment
Date de sortie : 1992
Prix neuf : 1 400 Frs
Prix d'occasion : 30 € (2009)

SOURCES

Keyboard n°23, pub en dos de couverture

Mis à jour le 29 novembre 2009